Depuis quelques années, nous parlons de « bien-être » au travail, nous parlons d’apprendre à nous « protéger » en formation, de communication bienveillante, de communication assertive…
J’ai eu en formation il y a quelques jours un groupe sur la « communication bienveillante ». A la fin de la formation, une dame est venue me voir pour me dire : « je ne m’attendais pas à ça, c’était bien, j’ai appris des choses ! ». J’ai souri et je lui ai demandé : « à quoi vous attendiez-vous ? ».
Ce n’est pas la première fois que je pose cette question et j’ai souvent comme réponse : « Je pensais que j’allais m’ennuyer, parce que la bienveillance, c’est un peu vivre dans le pays des bisounours » ou « je pensais que vous alliez me dire que je communiquais mal » ou « j’avais peur d’être jugée dans cette formation » ou même : « je me disais que ça allait être "juste" du développement personnel ».
Si depuis des années, je parle de l’importance de communiquer différemment, ce n’est pas pour « faire joli ». Ce n’est pas non plus « parce que c’est mieux en société »…. Ni pour « changer les personnes ».
Je démarre d’ailleurs souvent mes formations en disant : mon but n’est pas de vous changer, mais de faire en sorte de « mieux nous ressembler ».
Nous avons l’intuition que mieux communiquer « est mieux pour nous et pour les autres » sans trop comprendre pourquoi. Cela semble être plus humain, plus éthique….
Pourtant ce n’est pas juste cela. Les neurosciences nous permettent de comprendre une autre réalité et notamment que cela a un impact cérébral personnel et collectif, émotionnel et cognitif.
Mieux communiquer, c’est avoir nos pensées, notre corps et notre message alignés. C’est sans le savoir, agir sur sa santé et celle des autres, c’est se protéger et ne pas abîmer, c’est permettre à l’autre de développer sa créativité, c’est savoir motiver (et savoir garder motivée) une équipe, c’est gagner (et faire gagner l’autre) en efficacité professionnelle, en compétence …. C’est aussi « faire exploser » les chiffres d’une entreprise non pas en faisant plus travailler les salariés mais en leur donnant les outils pour apporter leur contribution ...
Tout cela passe par ce que nous savons aujourd’hui du cerveau, de ce qu’il produit, et de comment il le produit.
Alors « KESAKO » les neurosciences ? C’est la magie de voir se réunir de vraies sciences dans un même but : la connaissance de nos fonctionnements et le partage d’outils qui nous permettent de réaliser ce que nous pensions jusqu’alors impossible.
Excellente fin de semaine.
Cinthya ARENAS

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